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Les rivières aurifères .

Les hommes ont découvert l’or des siècles avant Jésus-Christ. Ce  métal de couleur jaune, précieux de forte densité . On le trouve dans les rivières, mélangé avec le sable stocké dans le lit de ces rivières .

 

 

Les rivières.

Les rivières aurifères se localisent principalement dans les continents à importante concentration cours  d’eau comme l’Afrique, l’Amérique du Sud mais les États-Unis et la France ne sont pas en reste . Néanmoins, l’or est un matériau lourd qui git dans le fond des rivières . Le gisements alluvionnaires concentrés en or se retrouvent dans les endroits où les courant est quasi-inexistant. On peut aussi retrouvé de l’or ou dépôts incrustés dans les rochers sur un cours d’eau  sur les plages proches de l’embouchure d’une rivières qui se jette dans la mer.

 

L’exploitation de l’or.

On nomme cette activité l’orpaillage.
Le développement de la  technologie permet aux orpailleurs de disposer d’un matériel puissant qui permet d’accélérer le travail par l’utilisation d’une forte pression d’eau pour séparer rapidement les dépôts d’or en paillettes ou en pépites du sable auquel ils sont mélangés.
La méthode traditionnelle, très utilisée malgré la technologie, consiste à recueillir de la boue du fond de la rivière avec une pelle. On verse ce mélange dans un tamis qu’on immerge dans l’eau pour éliminer les éléments légers. On enlève ensuite les déchets de racine et les graviers. On plonge le tamis dans l’eau calme pour ne pas en perdre le contenu et on le secoue pour séparer les éléments à différentes densités. On répète cette opération autant de fois jusqu’à ce que l’or devienne visible à l’œil nu. L’or étant le plus lourd, il reste normalement au fond du récipient. On le récupère finalement à l’aide d’une pissette.

 

 

 

Avantages économiques.

L’exploitation des gisements naturels demande une importante mobilisation humaine pour la manipulation de ce travail.
Ces activités créent donc des emplois pour les riverains
et de ce fait améliorent leurs conditions de vie grâces aux revenus.
De plus , l’or est une ressource de valeur; Le prix de vente et les taxes qui s’y rapportent peuvent augmenter favorablement les ressources financières de la région ou du pays où il se trouve. Finalement, l’existence des rivières aurifères est un puissant levier pour les activités touristiques.
Les parcs protégés pourvus des rivières aurifères se multiplient pour accueillir et guider les touristes passionnés de la nature voulant découvrir le métier d’orpaillage comme activité de distraction.

 

Les dangers.

Les activités aurifères  comportent des risques pour l’environnement.
Les méthodes d’extraction nécessitent parfois de creuser le lit des rivières. Cela peut perturber le passage de l’eau, abîmer les berges et favoriser l’érosion.
D’autre part, étant donné le besoin massif en main-d’œuvre, l’exploitation humaine s’en trouve favorisée dans les régions pauvres car les ouvriers sont payés avec un salaire en dessous des normes établies. Les enfants sont également tentés de se mettre très tôt au travail. Cela peut perturber leur programme scolaire avec des impacts négatifs sur leur avenir. Le cas de la Guyane est souvent cité à cause d’une ruée vers l’or qui entraîne des conflits entre ouvriers. Finalement, les études techniques montrent que l’exercice de cette activité a des impacts néfastes sur la santé des hommes à cause des produits qu’on utilise lors de son traitement comme par exemple le recours au mercure pour obtenir de l’or de haute qualité. Vu le poids économique de l’activité d’orpaillage et la valeur sentimentale et historique associée à l’or, on ne peut complètement interdire l’exploitation de ces rivières aurifères.
Toutefois, les exploitants doivent convenir des mesures à prendre pour faire face à ces problèmes et adopter un comportement responsable. Il est important de mettre en place une série de règlements qui régiraient les métiers ayant trait à l’environnement, le travail des enfants, la santé et les droits de l’homme.

 

 

 

Nouvel Obs : Un trésor en Inde

INDE. Un trésor faramineux découvert sous un temple

INDE. Un trésor faramineux découvert sous un temple

Créé le 05-07-2011 à 13h32 – Mis à jour le 06-07-2011 à 12h34

Plus de 15 milliards d’euros d’objets précieux ont été trouvés dans les souterrains secrets d’un temple hindou. Par Camille Bolo

C’est peut-être le plus grand trésor jamais trouvé en Inde (ou dans le monde) qui vient d’être découvert sous un temple indien. De nouvelles caches secrètes ont été ouvertes ce lundi 5 juillet, alors que les premières pièces du trésor ont été mises à jour le 30 juin. Un trésor constitué de bijoux en or et en argent et de pièces d’or, dont la valeur s’estime en milliards de dollars, a été trouvé dans le temple hindou Sree Padmanabhaswamy, datant du 16 siècle.

Une gerbe d’or de cinq cents kilos, une chaine en or de plus de cinq mètres, un voile d’or de 36 kilos, des quintaux de pépites d’or, des couronnes, des bijoux, des diamants de Birmanie et du Sri Lanka, plus d’une tonne de pièces d’or de la Compagnie des Indes ou de la période de Napoléon…

Il y a là de quoi faire tourner la tête de tout aspirant Indiana Jones, pour une première estimation, valeur historique non prise en compte, de plus de 15 milliards d’euros (22 milliards de dollars). C’est plus de trois fois le budget annuel du Kerala, l’Etat indien situé au sud-ouest de la péninsule indienne, où se situe le temple.

L’héritage des rois de jadis

Le trésor a été gardé à l’abri durant plus de 140 ans, et a été trouvé dans six caches souterraines du temple. Une septième cache protégée par des murs de fer, allait être ouverte, mais uniquement après une décision d’une haute cour indienne qui se réunit le 8 juillet.

« Nous avons là des objets anciens, et ce n’est pas possible de déterminer leur valeur », a déclaré un historien et ancien directeur du Conseil indien des recherches historiques, M. G. S. Narayanan, au journal indien Times of India.

Ce temple serait la chapelle royale des anciens souverains de l’Etat princier de Travancore, aujourd’hui dans l’Etat de Kerala. Le temple est dédié au dieu Vishnou et les offrandes des fidèles ont été conservées depuis dans ses chambres souterraines. Depuis que l’Inde a obtenu son indépendance en 1947, le temple est contrôlé par une fondation dirigée par les descendants de la famille royale de Travancore.

Une vidéo (en anglais) présentant rapidement le temple, mise en ligne avant la découverte :

Mettre le trésor d’Ali Baba à l’abri des voleurs…

La délicate question de la sécurité du trésor a été soulevée, de quoi donner une sérieuse migraine pour à la fois l’Etat de Kerala et le Gouvernement indien. Des experts de sécurité ont déclaré que la police de Kerala n’a pas les moyens nécessaires à assurer la sécurité de telles richesses, peut-on lire sur le site d’actualité indien Commodity Online : « il faut des coffres protégés par des lasers, une surveillance numérique, et d’autres systèmes modernes pour assurer la sécurité de tels objets ».

La police de Kerala a déclaré être en mesure d’assurer une telle mission, et être « entièrement équipée » pour cela. Récemment, la Cour suprême indienne a ordonné que le temple soit désormais géré par l’Etat, afin de garantir la sécurité des biens qu’il recèle.

Qui sont les propriétaires de cet incroyable trésor ? Les croyants hindous soutiennent que ce trésor appartient au temple, et que celui-ci devrait y rester, protégé par des systèmes de sécurités adéquats. Des historiens, eux, déclarent que le trésor s’inscrit dans la propriété publique ; il aurait été caché par les rois de jadis dans ce temple pour des raisons de sécurité spécifiques de cette période historique.

Le gouvernement de l’Etat de Kerala, Oommen Chandy, a déclaré dimanche 4 juillet au Time of India que « le trésor sera conservé où il a été trouvé ». « Des mesures de sécurité permanentes vont être mises en place, après consultation du prêtre en chef du temps et du Maharadjah de Travancore, qui est le gardien du sanctuaire ».

…et du gouvernement

Pour beaucoup d’historiens et d’académiciens, le trésor symbolise l’honnêteté et la simplicité des rois de Travancore de jadis, qui n’ont jamais retiré un seul objet du trésor, dont ils connaissaient l’existence, indique leDeccan Herald. Nombreux trésors similaires, propriétés d’autres Etats princiers de l’Inde précoloniale, ont eux été pillés ou gaspillés par mes propres membres des maisons royales, quand les rois de Travancore ont gardé jalousement ces richesses.

Cette préservation séculaire impressionne d’autant plus que le débat se fait déjà houleux en Inde : Certains souhaitent que l’argent du trésor soit réinvesti dans le temple, et un ancien juge de la Cour suprême préférant qu’il soit dépensé pour le bien public, indique le site du Monde. Narayanan, l’ancien président du congrès d’Histoire indienne, a déclaré au Deccan Herald : « Nous avons des exemples de nombreux temples qui ont été pris en charge par le gouvernement » et qui ont subi « plus tard une mauvaise gestion et des irrégularités. » « Cela ne doit pas arriver à cette chapelle », a-t-il ajouté.

Jusqu’à cette découverte, le temple le plus riche d’Inde était celui de Thirupathy, dans l’Andhra Pradesh, un Etat du sud de l’Inde, avec des offrandes d’une valeur de 320 milliards de roupies.