L'Actualité des métaux précieux Or, Argent, Platine. Tous savoir le rachat d'Or …

Archives de la catégorie ‘Histoire de l’Or’

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L’équipe CashbyGold est heureuse de vous communiquer la nouvelle adresse de notre blog, qui continuera à être alimenté d’articles uniques, de photos et d’anecdotes pour vous raconter l’histoire de l’or, ainsi que son actualité.

Vous pourrez toujours suivre le cours de l’or au quotidien, accompagné d’une brève analyse destinée aux néophytes du monde de l’Or et de l’investissement.

BONNE LECTURE !

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Les rivières aurifères .

Les hommes ont découvert l’or des siècles avant Jésus-Christ. Ce  métal de couleur jaune, précieux de forte densité . On le trouve dans les rivières, mélangé avec le sable stocké dans le lit de ces rivières .

 

 

Les rivières.

Les rivières aurifères se localisent principalement dans les continents à importante concentration cours  d’eau comme l’Afrique, l’Amérique du Sud mais les États-Unis et la France ne sont pas en reste . Néanmoins, l’or est un matériau lourd qui git dans le fond des rivières . Le gisements alluvionnaires concentrés en or se retrouvent dans les endroits où les courant est quasi-inexistant. On peut aussi retrouvé de l’or ou dépôts incrustés dans les rochers sur un cours d’eau  sur les plages proches de l’embouchure d’une rivières qui se jette dans la mer.

 

L’exploitation de l’or.

On nomme cette activité l’orpaillage.
Le développement de la  technologie permet aux orpailleurs de disposer d’un matériel puissant qui permet d’accélérer le travail par l’utilisation d’une forte pression d’eau pour séparer rapidement les dépôts d’or en paillettes ou en pépites du sable auquel ils sont mélangés.
La méthode traditionnelle, très utilisée malgré la technologie, consiste à recueillir de la boue du fond de la rivière avec une pelle. On verse ce mélange dans un tamis qu’on immerge dans l’eau pour éliminer les éléments légers. On enlève ensuite les déchets de racine et les graviers. On plonge le tamis dans l’eau calme pour ne pas en perdre le contenu et on le secoue pour séparer les éléments à différentes densités. On répète cette opération autant de fois jusqu’à ce que l’or devienne visible à l’œil nu. L’or étant le plus lourd, il reste normalement au fond du récipient. On le récupère finalement à l’aide d’une pissette.

 

 

 

Avantages économiques.

L’exploitation des gisements naturels demande une importante mobilisation humaine pour la manipulation de ce travail.
Ces activités créent donc des emplois pour les riverains
et de ce fait améliorent leurs conditions de vie grâces aux revenus.
De plus , l’or est une ressource de valeur; Le prix de vente et les taxes qui s’y rapportent peuvent augmenter favorablement les ressources financières de la région ou du pays où il se trouve. Finalement, l’existence des rivières aurifères est un puissant levier pour les activités touristiques.
Les parcs protégés pourvus des rivières aurifères se multiplient pour accueillir et guider les touristes passionnés de la nature voulant découvrir le métier d’orpaillage comme activité de distraction.

 

Les dangers.

Les activités aurifères  comportent des risques pour l’environnement.
Les méthodes d’extraction nécessitent parfois de creuser le lit des rivières. Cela peut perturber le passage de l’eau, abîmer les berges et favoriser l’érosion.
D’autre part, étant donné le besoin massif en main-d’œuvre, l’exploitation humaine s’en trouve favorisée dans les régions pauvres car les ouvriers sont payés avec un salaire en dessous des normes établies. Les enfants sont également tentés de se mettre très tôt au travail. Cela peut perturber leur programme scolaire avec des impacts négatifs sur leur avenir. Le cas de la Guyane est souvent cité à cause d’une ruée vers l’or qui entraîne des conflits entre ouvriers. Finalement, les études techniques montrent que l’exercice de cette activité a des impacts néfastes sur la santé des hommes à cause des produits qu’on utilise lors de son traitement comme par exemple le recours au mercure pour obtenir de l’or de haute qualité. Vu le poids économique de l’activité d’orpaillage et la valeur sentimentale et historique associée à l’or, on ne peut complètement interdire l’exploitation de ces rivières aurifères.
Toutefois, les exploitants doivent convenir des mesures à prendre pour faire face à ces problèmes et adopter un comportement responsable. Il est important de mettre en place une série de règlements qui régiraient les métiers ayant trait à l’environnement, le travail des enfants, la santé et les droits de l’homme.

 

 

 

Le rachat d’or des nazis par la banque nationale suisse.

Durant la seconde guerre mondiale, les transactions monétaires furent restreintes par un contexte qui imposait un contrôle des changes. Une seule devise restait convertible sur le marché mondial : le franc suisse.

La BNS devenait ainsi l’intermédiaire évident par qui le IIIe Reich et la Reichsbank allait devoir passer  pour convertir une richesse tantôt acquise légalement (réserve d’or de la Reichsbank d’avant 1933),  ou d’autre part l’or dit « volé », ce dernier se déclinant en trois catégories d’après sa provenance:
–    L’or pillé ou confisqué.
–    L’or des victimes.
–    L’or des réserves monétaires des banques centrales des pays occupés.

Les opérations d‘achat d’or furent d’ailleurs menées de façon bien distincte en fonction de cette provenance par la BNS, qui prêchera la bonne foi, le devoir de neutralité (achat d’or des deux camps) et plus tardivement la nécessité de tenir le IIIe Reich loin de toute idée d’invasion de la Suisse grâce au maintien de la convertibilité du franc suisse.

Pour information, c’est au total 1231.10 millions de francs la somme que représente la totalité des achats d’or allemand par la BNS durant la seconde guerre mondiale sur un total de 5210.60 millions de francs d’achat d’or pour la même période dans le monde (Allemagne compris).
C’est à la Commission Indépendante d’Experts Suisse – Seconde Guerre mondiale que nous devons ces chiffres et ces informations issues d’un rapport dont le titre est « La suisse et les transactions sur l’or pendant la seconde mondiale » en 1999.

source : http://www.uek.ch/fr/index.htm

L’or et la première guerre mondiale (nous ne parlons pas que de rachat d’or)

1910 – La banque de France anticipe la guerre qui sera déclarée quatre ans plus tard et cumule donc, à la veille de la guerre, 4,1 milliards de francs d’Or dans ses réserves.

Cependant, dès 1915, un besoin en financement né du fait que la guerre ne devait pas durer si longtemps contraint l’Allemagne et la France à engager une campagne de rachat d’or nationale. Cette affiche (pour la France versez votre Or) témoigne du premier grand emprunt de la France qui récidivera trois fois avant la fin de la guerre. Ces emprunts d’Etat couvriront la moitié des dépenses de la guerre en France.

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Voici quelques images témoignant de cette campagne de rachat d’or.

L’or au XX siècle. (nous ne parlons pas que de rachat d’or)

[Le discours d’ouverture de la Conférence prononcé par Henry Morgenthau, le Secrétaire au trésor des Etats-Unis, le 8 juillet 1944;
U.S. National Archives/Agence France-Presse — Getty Images]

Après vous avoir relayé plusieurs articles témoignant de l’importance de l’Or en France durant les siècles précédents le XX ème, cashbygold.me se propose de vous faire traverser le dernier siècle du métal jaune en plusieurs articles.

Le début du siècle, jusqu’à la première guerre mondiale, pendant la guerre, l’entre-deux guerre et les répercussions de la crise de 1929, la seconde guerre mondiale, les accords de Bretton Woods, le choc pétrolier, etc…

Pour être plus exhaustif, nous nous attarderons également sur le contexte international, et le comportement des Etats ou des Institutions monétaires et financières vis à vis de l’or et de son cours.

Nous espérons, par le biais de ces chroniques, vous éclairer sur le rôle que tient l’or aujourd’hui, rôle déterminé au cours du siècle précédent.

A bientôt pour la suite…

 

 

 

Un peu d’histoire…de science…

L’or présent sur la Terre viendrait d’un bombardement de météorites.

Il y a, 4,5 milliards d’années, des corps spatiaux composés de fer, d’iridium, de platine, d’or et d’un grand nombre d’autres métaux précieux se sont écrasés sur Terre.

A l’époque où la Terre était encore en formation, ces corps célestes pouvant atteindre la taille de Mars sont entrés en collision avec la planète bleue. Ces interactions ont entraîné un intense dégagement de chaleur qui a provoqué la fusion de nombreux éléments chimiques.

Le fer en fusion a plongé vers le noyau de la planète, emmenant avec lui les métaux précieux. En effet, ces derniers ont l’étonnante propriété d’être sidérophiles, c’est-à-dire qu’ils sont fortement attirés par le fer. Ils ont donc déserté la surface de la Terre et se sont concentrés vers son cœur. 

Pour expliquer la présence de métaux précieux à la surface de la planète, la théorie veut qu’un second bombardement, plus tardif, ait percuté la Terre. Le fer ayant déjà atteint le cœur de la planète, les matériaux sont restés dans l’écorce terrestre.

Selon les chercheurs, la quantité d’or présente au centre de la Terre permettrait de recouvrir la planète d’une couche de quatre mètres de métal précieux.

Moins d’or à la surface de la terre

Mais si le noyau terrestre regorge d’or, ce métal est devenu précieux, car il se fait rare à la surface de la Terre. L’équipe de Matthias Willbold, de la School of Earth Sciences de Bristol explique cette richesse par un « bombardement tardif » de plus petits météores, il y a 3,8 millions d’années. Les particules d’or qui ont alors atterri sont restées à la surface, en lieu et place des gisements que l’homme exploite actuellement.

Pour arriver à cette découverte, les scientifiques anglais se sont intéressés au tungstène. Ce métal très dur a été lui aussi attiré vers le noyau lors de la formation de la Terre. Dans les zones qui n’ont pas été touchées par les bombardements tardifs, le taux de Tungstène est plus bas qu’ailleurs. S’il y en à moins, c’est parce qu’aucune météorite n’est venue en remettre dans les sols. Le rapport conclut donc que cette modification des taux de tungstène « prouve l’influence de ces bombardements tardifs » sur la présence des métaux précieux sur nos sols.

L’or en France : XIX Siècle.

Déclin de l’orpaillage, redécouvertes et découvertes minières

La Loi Minière du 21 Avril 1810 précisa, affina et étendit la législation minière élaborée à la révolution, elle rendit obligatoire l’autorisation des propriétaires riverains des cours d’eau prospectés.
A la suite du blocus continental, les besoins en métaux se firent particulièrement sentir et sur ordre du Directoire, puis de Napoléon, la prospection de nouvelles mines s’intensifia:
La première concession française pour or fût accordée à Pontvieux dans le Puy-de-Dôme en 1847
Un événement capital, mais qui ne fût pas perçu comme tel, remonte à 1856 quand Ernest Mallard, ingénieur des mines fût nommé inspecteur à Guéret où il y resta trois ans.

François-Ernet Mallard (1833-1894)

Il était chargé de la réalisation de la carte géologique au 1/80 000e de la Creuse et de la Haute-Vienne. Sa charge l’obligea donc à suivre les travaux sur le gisement stannifère de Vaulry où il  découvrit deux faits majeurs :
-la très grande importance des travaux anciens qu’il se considère comme incapable de dater
-la présence d’or dans le gisement.
Les travaux anciens avaient déjà été signalés dans la région par Alluaud et De Cressac, mais c’est au génie de Mallard que revient le mérite d’avoir mis en évidence leur intérêt.  Il va en effet reconnaître que la grande majorité des anciennes fosses de la Creuse ou du Limousin ne sont pas les ruines d’anciens camps fortifiés romains, mais sont tout simplement les vestiges d’une activité minière.
Dans son rapport resté célèbre dans les Annales de Mines en 1866, il décrit ainsi des centaines d’anciennes fosses, qu’il attribue à des anciens travaux, peut-être pour or. Si cette publication va asseoir la notoriété de Mallard, son intérêt n’est

Orpailleurs du Rhin (1823)

absolument pas perçu par les milieux miniers et il n’entraîne aucune exploitation. A l’époque où Mallard vient de découvrir et de démontrer l’existence d’anciens travaux pour or en France, les historiens réputés sur la Gaule s’acharnèrent à démontrer que l’ancienne Gallia Aurifera des auteurs gréco-romains n’avait jamais existé.
Des minerais aurifères vont encore être découverts dans la concession Beauberty dans le Puy-de-Dôme, dans la concession de Bonnac dans le Cantal, dans le district de Pontgibaud (Puy-de-Dôme) et des anciens travaux pour or ressemblant aux fosses du Limousin vont être découverts en Bretagne particulièrement à la Bellière.
Parallèlement, l’orpaillage subsista, ainsi qu’en témoigne la place laissée à l’orpaillage dans la loi minière de 1810. Cependant, cette méthode d’extraction devint insuffisamment rentable, à cause de la baisse des cours et de l’épuisement relatif des placers alluviaux.
Vers 1830, près de 500 personnes pratiquent l’orpaillage en activité secondaire. De 1804 à 1834 l’Hôtel des monnaies de Karlsruhe a acheté 141 Kg d’or aux orpailleurs du Rhin.

Messieurs Deleuze et Mathieu ont probablement été les  derniers orpailleurs des Cévennes vers 1864. Ils exploitaient les alluvions de la Cèze et de la Ganière.
Le dernier orpailleur de l’ariège a cessé ses activités en 1892.
La découverte de la cyanuration en 1888 permettant de traiter des minerais aurifères, considérés jusque-là comme impropres avec l’ancien procédé d’amalgamation, permit d’envisager d’extraire l’or de minerais à or invisible comme le mispickel.
Marius Esparseil découvrit en 1892, l’or dans le mispickel de la mine du Roc des Cors, dans la concession pour fer de Limousis. La concession pour fer de Salsigne, datant de 1877, est étendue à l’or en 1897 . Salsigne devient une des plus importantes mines d’or d’Europe de l’ouest.
C’est à cette époque que la plus grosse pépite connue de France (543 g), fût trouvée par hasard aux Avols, dans les Cévennes en 1889. Son poids est exceptionnel pour la France, mais c’est peu, comparé aux 70 kg de la « Welcome Stranger Nugget », championne du monde d’origine australienne. C’est aussi l’époque de la découverte des riches placers du Klondyke en Amérique du Nord et des fabuleux gisements du Transvaal en Afrique du sud.

L’or en France : XVII et XVIII siècles

XVII et XVIII siècles

Au XVII siècle : Recherches minières et orpaillage

Henri VI encourage le développement minier en exemptant certaines matières du droit de régale, en réformant l’administration des mines et en commanditant des recherches. L’exploitation de la mine d’or de Saint Martin la plaine, dans la Loire daterait de cette époque.

Louis XIII

L’activité de recherche minière des Beausoleil, qui ne concernait pas que l’or, commanditée pourtant par Henri VI puis par le surintendant des mines de louis XIII parut suspecte aux autochtones et les Beausoleil se firent de redoutables ennemis: Le Prévôt provincial de Morlaix La Touche Grippé, vit dans ces pratiques sorcellerie et magie. Usant de son pouvoir de police et s’appuyant sur l’hostilité de ses concitoyens envers les Beausoleil,  il se fit ouvrir pendant leur absence les portes de leur maison, en présence du Procureur du Roi, pour perquisitionner et pour confisquer les bijoux de la baronne, les échantillons de minerais, divers papiers dont « les mémoires des lieux où ils avaient trouvé des minéraux, épreuves qu’ils en avaient faites , instruments pour découvrir les mines ». A leur retour les époux Beausoleil ne purent que constater les faits et protester inutilement. En 1632 la baronne de Beausoleil fit paraître la Véritable déclaration des Mines du Royaume de France où elle rappelle qu’elle a « été dépouillée d’une grande partie de ses biens par La Touche Grippé ». Malgré ses protestations, répétées en 1640 dans La Restitution de Pluton, elle n’obtint jamais gain de cause et ayant encouru l’hostilité du tout puissant Cardinal Duc Richelieu, ami de La Touche Grippé, les Beausoleil mourront enfermés au cachot, elle à Vincennes, son époux à la Bastille, comme hérésiarques et charlatans. On ne connaît même pas la date de la mort de ce couple de chercheurs remarquables. Le rapport original sur les mines de Bretagne ne sera redécouvert que près de 100 ans plus tard par Nicolas Gobet et publié dans l’ouvrage: Les anciens minéralogistes du Royaume de France.
Par manque d’or minier, l’orpaillage restait largement pratiqué sur les bassins des cours d’eau aurifères des Pyrénées, du Massif central, des Alpes, du Massif Armoricain, sur le Rhône et sur le Rhin, en général en activité de complément.

La concession de « l’Orenguer de Fourques » accordée en 1603 n’est pas limitée dans le temps et dans l’espace, si ce n’est par les possibilités de déplacement de l’époque. Elle ressemble plus à un permis d’exploitation des rivières et torrents des

« Orenguers »

Aspres autour de Fourques qu’à une autorisation de recherches comme les deux suivantes.
Des prospections personnelles menées sur ce secteur des Aspres ont révélé que presque tous les torrents et rivières de ce district sont aurifères, des teneurs en or de 0,5 g/T à  4g/T sont atteintes sur les placers d’alluvions, elles dépassent 20g/T sur des placers de failles et les marmites. Sachant qu’en ces ces lieux il faut environ 4 demi-journées pour récolter 1 gramme à la batée (correspondant à 1 heure de notre SMIC) et que le pouvoir d’achat de l’or était 100 fois plus fort à la renaissance (et 400 fois plus fort au moyen-âge), on peut considérer que ce même gramme représentait pour notre « Orenguer » trois semaines d’un salaire ouvrier pour au maximum 2 jours de travail parfois même récolté en seulement quelques heures les jours de chance. Il ne se contentait certainement pas d’un simple travail à la batée sur les sables, il semble que cet orpailleur utilisait des tissus ou des peaux posées dans le lit des torrents, et sur des constructions de brique construites à cet effet dans le lit même des torrents. Pour aider la nature, l’argile des terrains aurifères adjacents était attaquée, sapée pour être projetée dans les cours d’eau par l' »Orenguer » à l’ amont des installation de lavage. L’usage du mercure était connu et employé avec des pertes importantes comme en témoignent les nombreuses traces mercureuses grises fréquemment observées sur l’or qu’on récolte actuellement à Fourques et à Villemolaque mais aussi sur l’or du Tech et la Têt dans la plaine du Roussillon, lieux cités par Morer. On ne trouve par contre aucune trace de mercure dans les ruisseaux et torrents auriféres du Roussillon un tant soit peu éloignés de ces concessions historiques.

Au XVIII siècle: Découverte d’or filonien, Orpaillage
Louis XV et Louis XVI favorisèrent le développement des recherches minières et de la minéralogie. Louis XV finança recherches et exploitations. En 1751, reprenant Louis XI, il produit un arrêt visant à faire respecter et à rappeler la réglementation en matière  de Cueillette d’Or et d’Argent de Pailloles. Une chaire d’enseignement de la minéralogie fût mise en place Louis XVI.
L’exploitation et la prospection minière reprirent avec la découverte et les importants travaux dans la mine de la Gardette en l’Oisans en 1770 ; cette découverte démontra qu’il existe des filons d’or sur le territoire métropolitain ce qui était considéré jusque-là comme impossible.
De nombreuses petites mines maintenant inexploitées et quasi oubliées furent exploitées artisanalement à cette époque.
L’orpaillage fut toujours pratiqué sur le Rhin, le Rhône, les Cévennes, l’Ariège, comme en témoignent De Réaumur, Guettard et De Dietrich dans leurs mémoires sur l’or des rivières françaises.
Les expériences menées au 18 ème siècle par Antoine de Réaumur sur la récupération au mercure montrent que ces techniques utilisant l’amalgamation, telles qu’elles étaient pratiquées, engendrent parfois presque 50% de pertes.
Pour l’Ariège, De Dietrich déplore le peu d’usage qu’il est fait en ces lieux de tables de lavage et surtout l’absence de crible. Il semble constater que les orpailleurs du Rhin ont développé des techniques plus affinées sur ce fleuve pourtant moins productif.

Gua de Malvès invite à considérer les fissures des lits et anciens lits des rivières cévenoles: Gardons, Cèze et Hérault comme de véritables mines d’or.
Déjà, De Gensanne suggère pour le Languedoc une exploitation associée à celle des sables et graviers, en sablière.
Les récoltes records enregistrées par les divers hôtels des monnaies à cette époque s’expliquent par les disettes gigantesques qui ont sévi au 17ème et surtout au 18ème siècle. Il n’y avait pas plus d’or, c’est qu’on le cherchait plus, à cause de la famine et de l’inflation. Les récoltes d’or exceptionnelles amenées par les orpailleurs aux hôtels des monnaies correspondent en général à des années où la mortalité a dépassé la natalité. Le siècle des lumières fut aussi celui de la faim, à cause des mauvaises récoltes dues à des canicules et à des hivers glaciaux récurrents. Le 18 ème représente une sorte de minimum historique de la disponibilité alimentaire par personne. Les auteurs du 18 ème indiquent bien que l’or de pailloles parvient à peine à nourrir ceux qui le cueillent.
La révolution, par un arrêté de 1791, transforme le droit royal minier et instaure pour les ressources métalliques, minières et carrières un droit de concession étatique mais il donne paradoxalement aux propriétaires terriens un droit d’exploitation systématique qui sera supprimé par les lois minières de 1810.

ANNEXE

LOI concernant les Mines, les Minières et les Carrières.

De 21 avril 1810.

NAPOLÉON, par la grâce de Dieu et les Constitutions, EMPEREUR DES FRANÇAIS, ROI D’ITALIE, PROTECTEUR DE LA CONFEDÉRATION DU RHIN, etc. etc. etc. à tous présens et à venir,

SALUT.

LE CORPS LÉGISLATIF a rendu,le 21 avril 1810, le décret suivant, conformément à la proposition faite au nom de l’Empereur et Roi, et après avoir entendu les orateurs du Conseil d’état et le président de la Commission d’administration intérieure.

D E C R E T.

T I T R E Ier.

Des Mines, Minières et Carrières.

ART. ler. Les masses de substances minérales ou fossiles renfermées dans le sein de la terre ou existantes à la surface, sont classées, relativement aux règles de l’exploitation de chacune d’elles, sous les trois qualifications de Mines, Minières et Carrières.

2. Seront considérées comme mines, celles connues pour contenir en filons, en couches ou en amas, de l’or, de l’argent du platine, du mercure, du plomb, du fer en filons ou couches, du cuivre, de l’étain, du zinc, de la calamine, du bismuth, du cobalt, de l’arsenic du manganèse, de l’antimoine, du molybdène, de la plombagine ou autres matières métalliques, du soufre, du charbon de terre ou de pierre, du bois fossile, des bitumes, de l’alun et des sulfates à base métallique.

3. Les minières comprennent les minerais de fer dits d’alluvion, les terres pyriteuses propres à être converties en sulfate de fer, les terres alumineuses et
les tourbes.

4. Les carrières renferment les ardoises, les grès, pierres à bâtir et autres, les marbres, granites, pierres à chaux,pierres à plâtre, les pouzzolanes, les trass, les basaltes, les laves, les marnes, craies, sables, pierres à fusil, argiles, kaolin, terres à foulon, terres à poterie, les substances terreuses et les cailloux de toute nature, les terres pyriteuses regardées comme engrais, le tout exploité à ciel ouvert ou avec des galeries souterraines.

TITRE II.

De la Propriété des Mines.

5. Les mines ne peuvent être exploitées qu’en vertu d’un acte de concession délibéré en Conseil d’état.

6. Cet acte règle les droits des propriétaires de la surface sur le produit des mines concédées.

7. Il donne la propriété perpétuelle de la mine, laquelle est dès-lors disponible et transmissible comme tous autres biens, et dont on ne peut être exproprié que dans les cas et selon les formes prescrites pour les autres propriétés , conformément au Code Napoléon et au Code de procédure civile (Voy. la note I). Toutefois une mine ne peut être vendue par lots ou partagée, sans une autorisation préalable du Gouvernement donnée dans les mêmes formes que la concession.

8. Les mines sont immeubles.

Sont aussi immeubles, les bâtimens, machines, puits, galeries et autres travaux établis à demeure, conformément à l’art. 524 du Code Napoléon (Voy. note II ).

Sont aussi immeubles par destination, les chevaux, agrès, outils et ustensiles servant à l’exploitation.

Ne sont considérés comme chevaux attachés à l’exploitation, que ceux qui sont exclusivement attachés aux travaux intérieurs des mines.

Néanmoins les actions ou intérêts dans une societé ou entreprise pour l’exploitation des mines, seront réputés meubles, conformément à l’article 529 du Code Napoléon (Voy. note III).

9. Sont meubles, les matières extraites, les approvisionnement et autres objets mobiliers.

T I T R E I I I.

Des Actes qui précèdent la demande en concession de Mines.

S E C T I O N PREMIÈRE.

De la Recherche et de la Découverte des Mines.

10. Nul ne peut faire des recherches pour découvrir des mines, enfoncer des sondes ou tarières sur un terrain qui ne lui appartient pas, que du consentement du propriétaire de la surface, ou avec l’autorisation du Gouvernement, donnée après avoir consulté l’administration des mines, à la charge d’une préalable indemnité envers le propriétaire et après qu’il aura été entendu.

11. Nulle permission de recherches ni concession de mines ne pourra, sans le consentement formel du propriétaire de la surface, donner le droit de faire des sondes et d’ouvrir des puits ou galeries, ni celui d’établir des machines ou magasins dans les enclos murés, cours ou jardins, ni dans les terrains attenant aux habitations ou clôtures murées, dans la distance de cent mètres desdites clôtures ou des habitations.

12. Le propriétaire pourra faire des recherches, sans formalité préalable, dans les lieux réservés par le précédent article, comme dans les autres parties de sa propriété; mais il sera obligé d’obtenir une concession avant d’y établir une exploitation. Dans aucun cas, les recherches ne pourront être autorisées dans un terrain déjà concédé.

(…)

Donné a Anvers, le 1er mai de l’an 1810.

Signé NAPOLÉON.

Vu par nous Archichancelier de l’Empire,

Signé CAMBACÉRÈS.

Le Grand-Juge Ministre de la Justice,

Signé DUC DE MASSA.

Par l’empereur:

Le Ministre Secrétaire d’État,

Signé H. B. DUC DE BASSANO.

Certifié conforme par nous
Grand-Juge Ministre de la Justice :

Le Duc de MASSA.


Source : http://admi.net/jo/loi1810.html (suite de la « LOI concernant les Mines, les Minières et les Carrières » disponible sur ce même lien.

L’or en France : XV et XVI Siècle.

DEMACHY Pierre Antoine
L’Hôtel de la Monnaie, le quai de Conti et la Seine, vus de la pointe de la Cité (aujourd’hui le square du Vert galant), (actuel 1er arrondissement, Paris)

Aucune mine d’or n’étant exploitée à cette époque sur le territoire français, l’or des Hôtels des Monnaies provenait essentiellement du recyclage et de l’orpaillage.
De nombreux seigneurs interdisant ou taxant l’orpaillage et l’activité minière sur leurs terres, en 1414 Charles VI posa les bases d’un statut de l’activité minière et de l’orpaillage et rétablit le droit royal de régale qui avait été détourné à leur profit par les seigneurs.
Louis XI s’attacha à poursuivre le développement de la recherche et de l’activité minière très en retard en France ainsi que la récolte de l’or en rivière: dans de nombreux actes , il rappelle les lois qui protègent les Doriers et ceux qui sont

Louis XI

commis pour cueillir et amasser l’or de pailloles, il prend des dispositions contre des seigneurs opposants:
-Nul ne peut cueillir et amasser l’or des montagnes, graviers, rivières et ruisseaux sans avoir congé (permission) des Généraux Maistres de Monnaies (nommés par le roi) ou de leurs commis.
-Le fruit des récoltes doit être porté aux Hôtels des Monnaies de Montpellier, de Toulouse ou autre prochain pour que l’or y soit œuvré et monnayé afin qu’il ne soit pas transporté hors du Royaume. Cet or est la propriété du Royaume et non celle du propriétaire des sols.
-Pareillement nul d’aucune condition que ce soit ne peut empêcher ou retarder ceux qui ont congé à cueillir et amasser ledit or, nul ne peut les imposer, les rançonner, les vexer, les mettre en procès, les excommunier, leur confisquer leurs outils et leurs tables comme il a été rapporté.
Les préoccupations du Roi qui motivèrent ce mandement sont clairement exprimées:
les Cueilleurs d’or de Pailloles récoltent chaque an de cinq à six cents Marcs d’or (de 122 à 146 Kg) dont il vient un très grand profit au Royaume et à la chose publique. Sans cet or, les Hôtels des Monnaies seraient au chômage et sans ouvriers.

Les faits suivants furent rapportés au roi:

Charles VI « le fou »

Un nommé Guillaume de Béanhols, seigneur de St Michel et autres se sont procurés des lettres de patentes subversives et se sont efforcés d’empêcher que les doriers et ouvriers ayant congé et licence n’aillent sur leur terres pour y cueillir et amasser l’or de pailloles afin de les rançonner et de lever sur eux des impôts.
Un autre nommé Maulaignon de Pellebarbe Escuyer Sieur de Yuerne s’est efforcé d’empêcher d’entrer sur ses terres les ouvriers et doriers qui avaient licence et congé d’aller cueillir l’or de  pailloles , il les a faits cités et admonestés par les juges ecclésiastiques, par telles vexations et par force de procès les a voulu rançonner et les a contraints à s’obliger envers lui de certaines sommes de deniers pour la seule cause et raison qu’ils avaient cueilli et amassé l’or de pailloles en lieux joignant ses terres, il leur a fait promettre par la justice de ne plus s’approcher de ses terres à vingt pieds près.
A l’exemple de Maulaignon, les autres seigneurs qui ont terres près des rivières du Royaume se sont efforcés d’empêcher qu’on n’entre ou qu’on n’approche de leurs terres pour y cueillir l’or de pailloles sans leur propre congé et licence. Ce qui est bien nouveau et qui est préjudiciable au Royaume et à la chose publique car par ce moyen, ils pourraient sans congé ni licence des Hôtels des monnaies faire lever et cueillir près de leurs terres l’or qui appartient au Royaume ou pourraient imposer charges et impôts à ceux qui ont congé et licence pour cueillir et amasser le dit or. A cause de telles charges cet or pourrait demeurer en place sans être cueilli et par ce moyen serait ou pourrait être perdu car les crues qui le déposent, le transportent derechef en un autre lieu s’il n’est diligemment cueilli. De plus s’il s’avérait qu’il soit cueilli et amassé sans licence et congé des Hôtels de Monnaies, chaque seigneur particulier pourrait en faire transporter à sa volonté hors du Royaume.
Les seigneurs cités sont condamnés à dédommager et à restituer leurs biens aux Cueilleurs d’or de Pailloles, ils pourront y être contraints par la prise de leurs biens, meubles et immeubles jusqu’à ce qu’ils se soient exécutés. Ils devront dorénavant laisser oeuvrer tranquillement les ouvriers Cueilleurs d’or de Pailloles patentés, défense leur est faite de les empêcher, de les molester ou les de imposer comme il a été rapporté. Il est rappelé que les seuls juges en la matière sont les Généraux Maîstres de Monnaies, à qui il est mandé de garder et de faire observer les ordonnances Royales. Les opposants à l’application de ces mesures seront contraints être et à comparaître devant les Généraux Maistres des Monnaies en la Chambre et Auditoire des Monnaies, au Palais à Paris, pour dire les causes de cette opposition et pour répondre au Procureur.
Cette libéralisation de l’accès aux terrains prospectés fit que l’orpaillage se développa et s’intensifia de la renaissance jusqu’au début 19 ème siècle, lorsque Napoléon rendit obligatoire par le Code minier l’autorisation des propriétaires des terrains ; les Cueilleurs d’or de pailloles furent alors chassés de leurs lieux favoris par les propriétaires des rives.

L’Hôtel des monnaies de Villeneuve-lès-Avignon a pu être rouvert le 2 août 1543 grâce à l’orpaillage de la Cèze et des Gardons.
Cette activité fut pratiquée par les bergers et paysans, les femmes et les enfants pendant les périodes d’inactivité et après les crues sur le Rhin, le Rhône et ses affluents, les rivières des Pyrénées et des Cévennes, l’Hérault. L’orpaillage se pratiquait à la batée de bois, mais aussi à l’aide de toisons ou d’étoffes placés judicieusement dans le lit de la rivière ainsi qu’à l’aide de tables de lavage proches des sluices actuels:
L’or minier à cette époque reste un sous-produit extrait des autres productions minières et a peu d’importance économique.
L’or du nouveau monde rapporté par les Espagnols au XVI ème siècle ne profite pas au royaume de France mais il crée en Occident une augmentation très importante de la masse monétaire. Huit milliards de livres d’or et d’argent sont expédiées en un siècle alors que la masse monétaire de l’Occident à la fin du  XVème siècle n’atteignait pas plus d’un milliard. Conséquence de cette avalanche d’or et d’argent, le prix du blé triple en moins d’un siècle et le pouvoir d’achat de la livre tournois baisse de quatre cinquièmes dans le même temps. D’autre part, la cupidité des Espagnols leur fera remplacer les populations autochtones vite décimées par de robustes esclaves achetés en Afrique. L’or du nouveau monde est ainsi à l’origine de la « traite des nègres », de l’esclavage en Amérique, de son peuplement noir actuel, de la disparition des civilisations précolombiennes et de leur patrimoine culturel.
Économiquement parlant, cet or est à l’origine d’un mercantilisme entraînant un fort développement des activités et des échanges commerciaux qui amènera l’occident au capitalisme et à l’industrialisation.

L’Or au moyen-âge.

Les invasions « Barbares »

 » Pièce byzantine, Vème après J.C. « 

Les invasions « Barbares » des III et IVème siècles détruisirent la puissance de Rome. Une élite se réfugia à Byzance avec tout l’or que les galères romaines purent transporter.
Les Barbares ignoraient l’exploitation du métal précieux et leur conquête de l’or consistait simplement à le voler, ce qui entraîna l’oubli des techniques d’exploitations minières, et la production filonienne cessa.
Aux grandes exploitations alluvionnaires gallo-romaines se substitua un orpaillage bien moins productif, individuel et épisodique, à l’aide d’outils sommaires, rythmé par la disponibilité laissée par le travail des champs et la sécurité.
les Barbares ont cependant battu monnaie à Limoges et l’on connaît une pièce d’or à l’effigie d’Alaric provenant de cette ville mais l’origine de cet or pourrait bien être le butin d’Alaric. A partir de 395, celui-ci mena ses troupes en Grèce, dévasta Corinthe, Argos et Sparte. Il épargna Athènes en contrepartie d’un lourd tribut.  Alaric envahit ensuite l’Italie, assiégea Rome et réclama une importante rançon. En 410, ses troupes s’emparèrent de Rome, qu’elles mirent à sac.

Le moyen âge (400 à 1400): Reprise puis disparition de l’activité minière.

Au moment de la possession du Limousin par les Francs, les ateliers monétaires de la région étaient cependant très actifs.
Les mines d’or gauloises oubliées furent revisitées et partiellement ré exploitées à l’époque mérovingienne (entre le 5ème et le 8ème siècle) par des mineurs occasionnels.

 » Saint-Eloi « 

Saint Éloi(588 à 660), évêque, patron des orfèvres et des forgerons, probablement fils d’orpailleur issu d’une famille gallo-romaine du Limousin où il fut d’abord orfèvre, réalisa le trône d’or incrusté de pierreries de Clotaire II. Réputé pour son habileté (il réalisa deux trônes avec l’or prévu pour un seul), il était aussi apprécié pour son honnêteté et il conserva sa fonction de monétaire royal sous Dagobert Ier dont il fit frapper les monnaies. Il possédait un important domaine à Chaplat près de Limoges, le long de l’Aurence, rivière riche en or alluvionnaire.

Dagobert fit rouvrir les aurifères gauloises de Jumilhac-le-Grand pour frapper monnaie d’or.
Sous les Mérovingiens, au VIIe siècle, abbayes, villes et seigneurs battent monnaie. La 1ère monnaie royale française apparut sous Dagobert (629-639). Au moyen âge, le pouvoir d’achat de l’or étant plus de 400 fois plus fort qu’actuellement, cette monnaie d’or ne circulait pas et n’était utilisée que pour des transactions importantes ou de prestige (terres, transactions entre états). Charlemagne abandonna le système monétaire romain et fit frapper une monnaie d’argent et de cuivre. Pépin le Bref (751-758) frappa le denier d’or. Après les Francs, la monnaie d’or ou d’argent disparut d’Europe durant 3 siècles. Les dernières pièces en or, les solidus, furent frappées durant le règne de Louis le Pieux, roi des Francs (813-840).

Les mines gauloises furent à nouveau oubliées et le savoir faire minier perdu, le Haut Moyen Âge connût une période de pénurie d’or, on rechercha donc la Pierre Philosophale.
Une production d’or persista cependant comme en témoigne la frappe des monnaies d’or dans de nombreuses villes, relancée par Saint Louis. Cet or provient pour une grande part de la réutilisation d’anciens matériaux et de « l’or de la Foi » rapporté par les croisés des secondes croisades qui pillèrent Constantinople en 1204.
La principale source d’or neuf est alors l’orpaillage qui était largement pratiqué au Moyen Âge, vu la très forte valeur de l’or en ces temps, le long du Rhin, dans les Alpes, les Cévennes, les Pyrénées et le Limousin, comme l’indique le très grand nombre d’actes, arrêtés et documents d’archives.
Mais les sols et cours d’eau appartenaient aux seigneurs…

 » L’or des Gaulois, sciences et vie «